GRAVIR LA MONTAGNE, OUI, RETAPER SA PELOUSE, NON !
Mes chéri(e)s, on voudrait être écolo que l'on aurait du mal. Surtout au pays de l'Oncle Sam où la morale tient lieu d'appareil à fantasmes. Vous allez comprendre en lisant
LE THERMOMETRE GOOD-OUST n°10
ou comment le vide prend de la hauteur (et réciproquement)
GOOD :
LA PRESSE D'OPINION OU SPECIALISEE se porte bien en France : La Croix et La Tribune font peau neuve et affirment gagner constamment des lecteurs. En revanche, la nouvelle crise de France Soir montre que le virage people du quotidien était une erreur. Vendre du "clin d'oeil" au mieux, et au pire du "vide", ne saurait suffire à un lectorat zappeur. Pour ces petites minutes d'évasion people, c'est internet, évidemment, qui a pris le relais !
LA METAPHORE DE LA MONTAGNE à gravir ensemble, dans le discours post-victoire-historique de S. Royal a frappé tous les commentateurs. Habile, comme souvent, elle a recyclé ici l'image mitterrandienne de Solutré. La transformation est cependant de taille : Mitterrand gravissait ce roc pour graver dans l'histoire l'image d'un monarque infatigable entouré de sa cour, Ségolène entend bien mettre le peuple au boulot : allez, remuez-vous, petits cons, c'est à vous de me guider vers le sommet. C'est l'ascention participative !
OUST :
GARDEN GUY, une entreprise de jardinage à domicile (Houston, Texas, Etats-Unis d'Amérique, modèle du monde libéral) choisit ses clients : on ne travaille pas pour un couple homosexuel a, en substance, osé écrire la directrice de cette boîte, sans pour autant justifier son point de vue tant, semble-t-il, cela lui paraît naturel ! Voir l'info de Têtu ici : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=10550&date_info=2006-11-16
SOPHIA LOREN, 72 ans, pose à moitié nue pour le célèbre calendrier italien Pirelli 2007. Si on a gardé un rien de sens commun, cette nouvelle rend triste. Si on est de ceux (de celles) qui aiment la provocation et le combat contre le jeunisme, on se dit bravo ! Mais Julie, qui aiment parfois regarder, dans la rue, quelques vieilles femmes touchantes et souvent très belles, et celles-ci sont toutes habillées, se fait toute petite en criant un bravo un peu triste !
Allez, je vais mettre ma nuisette et je vous embrasse toutes (et tous) sur la bouche. Comment vous voulez me voir nue !?! Pas question : je ne dénude que mes actes !
Julie