POLITIQUE ET ONOMASTIQUE (NOM DE PAYS : LE NOM)

La petite Julie sans nom qui vous divertit, celle qui a les seins généreux (faut suivre les chéri(e)s) et les idées cotonneuses, fut frappée  aujourd'hui par la remarque d'un historien invité de 2000 ans d'histoire (France-Inter, 4/01/07) qui déblatérait sur le fameux bandit Cartouche. Il disait en substance ceci : le nom de Cartouche a fait sa célébrité, emblématique qu'il était du danger qui pète, de la poudre qui se disperse (j'ai l'impression de parodier un dialogue des Tontons Flingueurs !). Il cite également Saint-Just qui, par son nom même, ne pouvait que représenter la juste Révolution.

Alors la Julie sans nom a associé en un quart de seconde ce commentaire aux ambitions de nos hommes publics, en ces temps électoraux. Et elle vous demande de faire un instant attention aux connotations lexicales des noms qui circulent dans nos airs avant de circuler dans nos urnes :

- SARKOZY : il s'arque, il ose, il rosit. Vraie petite fiotte de la politique, il incarne par son nom celui qui en veut et qui se courbe : "je veux tellement être président depuis que j'ai 16 ans que je veux bien tout accepter (je m'arque), je veux bien tout promettre (j'ose), mais je cache mes fragilités d'enfant têtu (je rosis)".

- ROYAL : elle s'isole par son panache même : elle est reine mais plus encore Roy ! Elle se pare des royalties de ses aïeux pour affirmer : "je règne sur tous !". Femme mais pourtant homme, homme de foi, femme de loi, lame de fond, elle ne cesse de dépasser autrui par son nom !

Cartouche, Saint-Just, Royal : un bandit révolutionnaire est né. Et avec ses 52% d'intentions de vote (2e tour - sondage CSA de ce jour), elle va assassiner la petite fiotte  de droite. Fiotte, j'ai dit fiotte ? Moi Julie la goudou des grands coeurs, je puis commettre l'indécence d'une telle insulte communautariste ? C'est mal me connaître...

Julie