RESTONS CACHE(E)S
Personne de connaît Julie, personne ne connaît sa bobine espiègle, son corps racé, personne ne sait dans quelle maison feutrée elle habite, personne n'a vu son chat en photo, personne ne dort dans le lit de Julie (enfin, je veux dire toutes les nuits !) et personne ne sait si j'arriverai à caresser plus bas que la nuque de ma coloc Chantal. Le blog de délires, d'opinion, de militance ou de grosse déconne me paraît devoir être un rien anonyme. On y entre comme par effraction, comme on entre dans du langage, quand, sinuant les rues de la ville, on entend par intermittence des conversations, des bruits intimes. J'écris ce petit morceau de rien parce que j'ai lu, encore une fois, un billet qui développe les raisons qui amènent un blogueur à fermer son étal bloguien. Pourquoi je ferme mon blog va devenir une catégorie du discours du Web 2.0 que des chercheurs en linguistique ou en sociologie, il ne faut pas en douter, vont bientôt prendre comme objet d'étude.
PS : le blog de Querelle se termine. Ce doux - violent gay explique ici pourquoi : http://astradyne.canalblog.com/archives/2006/11/01/3051201.html
Et moi, Julie, douce et rêveuse, niaise et ironique, alanguie souvent, curieuse toujours, et cependant vivante et sauvage, je ne suis qu'un texte qui vient à vous. A vous de me prendre comme je suis...
Julie