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15 mars 2007

CHRISTOPHE BARBIER : QUAND JOSPIN PRENAIT LE PEN PAR DERRIERE

Sur LCI aujourd'hui, un commentaire de C. Barbier qui aurait pu paraître futé. Mais à bien y regarder, il cache un soulagement anticipé qu'il convient de modérer. Voici cette phrase étrange : "N'oublions pas qu'en 2002, ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui est passé devant Lionel Jospin, mais c'est Lionel Jospin qui est passé derrière Jean-Marie Le Pen". Ah oui. Bon. Et cela veut dire quoi exactement? Que Jospin avait fait une campagne de merde? Mais ça, déjà à l'époque, on l'avait vu : pas de contenu, pas d'élan, pas d'invention. Un premier ministre sortant sur la défensive. Une sale posture en terme de com'. Si c'est le message de sa phrase, c'est un peu faible. Ou alors Christophe Barbier veut nous dire que la médiocrité programmatique de Jospin a favorisé le vote Le Pen. Mais on voit mal un certain nombre d'électeurs socialistes se réfugier au FN par dépit : ceux-là, ils ont voté Besancenot ou Chevènement... Ah oui je sais ce qu'il veut dire. Oui, ça doit être ça : sur la foi des sondages, il veut nous faire entendre que cette fois, en 2007, les 24 à 28 % des deux "grands" (Sarko-Ségo) et les actuels 18-20% de Bayrou relègue Le Pen au 4e rang quoiqu'il fasse... Et bien sûr, cela doit soulager son âme de démocrate et de journaliste à L'Express. Ah enfin, les français re-deviennent raisonnables.

Bon d'accord, moi aussi, la Julie des faubourgs, je perçois une érosion des intentions du vote extrême-droite (voir mes "posts" précédents), mais de là à crier à la victoire démocratique et à oublier le pouvoir de nuisance du vieux breton, c'est aller vite en besogne, non? On croirait presque que C. Barbier souhaite embrasser Bayrou d'être devenu le monsieur propre de la république en s'installant du bout des fesses sur le 3e fauteuil !

A voir. En tout cas cette campagne électorale est excitante.

Chantal, qui vient de rentrer du boulot me blâme d'utiliser un titre aussi vulgaire. Mais Chantal, ma chérie, que je lui réponds, comment veux-tu que les internautes tombent sur ce blog politique par hasard si je ne cultive pas le jeu de mots salace? Tout pour enfler mes visites, que je dis. Affligeant, me répond Chantal.

Ne le lui répétez pas. Mais quand Chantal accroche à son visage un air de bouderie affligée, c'est à ce moment qu'elle est la plus belle.

insolite_218 Julie

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Commentaires
J
PS : Chantal a beau être ma co-loc' et ma complice, elle n'a rien à dire concernant les commentaires de mes chéri(e)s ! Allez, bougez vos cornes, David !<br /> 2e PS : Chantal a l'humour coincé. Une sorte de charme XVIe arrondissement. N'oubliez pas : elle a fait Sciences-Po !
J
Ah je suis futile, moi. J'aime les mimiques et les stratégies, les appareils et la langue de bois, les revirements et les faux attachements, la malice et la bêtise, la mise en scène des idées ou au mieux des pensées, les sondages merdiques et les estimations lamentables, la peur des uns et le triomphalisme des autres, la nervosité des ambitions, l'absence de recul de l'action, la trahison, la bourde, l'enflure, l'innocence du militant, le hasard... Futile ou folle ?
D
Julie, j'avais envie de rebondir sur plusieurs de vos formules à partir de l'image contenue dans votre titre, mais l'idée que votre amie Chantal pourrait jeter un regard sourcilleux sur cette prose m'oblige à rentrer les cornes et à me réfugier incontinent dans ma coquille.<br /> <br /> Je ne ferai donc que m'étonner que l'on puisse éprouver quelque plaisir et de l'excitation en face de cette campagne électorale, que je trouve aussi triste que l'ossuaire de Douaumont un après-midi de novembre.<br /> <br /> Peut-être m'expliquerez-vous pourquoi vous trouvez cette campagne électorale "excitante" …<br /> <br /> David
coming ouSt
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