UN GRAND VIDE

Julie n'est guère intéressée de savoir si "le chef de l'étna" avait bu de l'eau de feu au G8. L'important était son attitude, pas la cause de son attitude. Or, après le pavé dans la mare belge, voici le gravier du lac. Suisse. Une analyse beaucoup plus fine (et je ne parle pas de cognac!). La voici in extenso :

(DR)

Richard Werly, journaliste suisse pour le quotidien Le Temps, a assisté aux premières loges à la conférence de presse de Nicolas Sarkozy au sommet du G8, le jeudi 7 juin, dont la télévision Belge a diffusé un extrait, présentant le Président comme éméché par l'alcool.

Le journaliste déclare qu'il ne l'a pas trouvé "alcoolisé" mais "plutôt survitaminé, comme dopé". Il raconte qu'"il ne titubait pas. Il semblait plutôt étonné d'être propulsé là, au milieu des journalistes, tous leur carnet de notes en main. Je l'ai senti plutôt angoissé par un grand vide. Pris de vertige. Un peu comme un trapéziste qui voit soudain le sol défiler sous lui. Il n'était pas serein". Richard Werly décrit un "grand ado un peu perdu" qui ne se conduit plus comme un homme d'Etat.

(source : Nouvel Obs.fr)

Julie

Google, au boulot : Politique - G8 - Sarkozy ivre - Richard Werly - Le Temps - une angoisse, un grand vide - un grand ado perdu

Comments

[julie]

Il a voulu être regardé, il est regardé. Rien de plus. Plus discret, il serait moins acharné à paraître et moins enclin à tomber.

A propos de G8, de "boire un peu", de fêter les anniversaires de ses enfants, bref du couple de France, lire ici une savoureuse petite chose signée Georges Yang : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=25641

[Olivier]

Vous avez raison, Sarko se démène tellement qu'il n'échappe pas à des petits moments de faiblesse. mais Bon Dieu ça nous le rend tellement sympathique est humain. L'opposition ne lui donne aucune excuse et chaque petit mouvement de sourcil est analysé avec acidité et pure méchanceté calomnieuse. Mais c'est pas grave à côté de l'indifférence suscitée par les personnalités falotes de la gauche. Comment peut-on en vouloir à un homme essoufflé et fatigué par emploi du temps surchargé ?