LES BARBELES, C'EST POUR QUAND ?
Sur Pédérama, je découvre une cartographie amusante des territoires gay de la capitale.
Outre la maigre place accordée aux lesbiennes (mais nous sommes partout, si, si!), je remarque la volonté toujours fortement ancrée dans la conscience gay de borner les lieux et les choses, de se soumettre à ce que Raymond Barre appelait un microcosme. Vous savez que je déteste le communautarisme, que je m'insurge toujours contre les murs que l'être humain frileux construit autour de lui, et que je vomis le ghetto. A moins que cette carte n'ait une valeur pour les hétérosexuels homophobes (ça existe il paraît) : elle permet en effet d'éviter une trop grande proximité avec les tarlouzes si on sait éviter les arrondissement du ghetto. Merci Pédérama !
PS : j'ai fait cette nuit, dans un moment d'insomnie, le pari avec moi-même d'écrire un billet qui utiliserait 2 expressions fort éloignées dans le champ mental de chacun d'entre nous et j'ai réussi. Associer le mot "tarlouze" à feu Raymond Barre n'a pas été facile, mais mon talent est tellement immense...
PS2 : le blog d'Alain Juppé, évoqué dans le dernier thermomètre, présente toujours le couac des deux articles identiques du grand déprimé de Bordeaux, mais on y lira aussi, avec un grand manque d'intérêt, un petit hommage à Raymond, mal ficelé, mal écrit : "C'est tristesse" nous dit Juppé. Oui, c'est tristesse ! Le moral d'Alain est toujours aussi bas...
Julie
Google, au boulot : Gay - communautarisme - Pédérama - lesbiennes - tarlouzes - Raymond Barre - Alain Juppé - pari - elle est joueuse cette Julie !