IL N'EST PAS TROP TARD POUR AVOIR RAISON
Parce que Sarkozy fixe ses réactions par rapport à des représentations extrêmement simplifiées de l'exercice du pouvoir, parce qu'il est fasciné par l'ordre - parce que, finalement, on est rien moins que fasciné par ce que l'on mâitrise peu, sur le plan de la personnalité -, Poutine est admiré autant que George W.Busch, et Khadafi est un allié fréquentable. Je serre la pogne de qui je veux, pense le petit machin français qui nous sert de président... Naguère, on avait crié lorsque Mitterrand avait reçu Jaruzelski (produit polonais enrichi à la graine de soviet suprême) mais on entend fort peu, aujourd'hui, les bonnes âmes s'émouvoir du tapis rouge déroulé devant le dictateur lybien. Autre temps, autre lâcheté.
Bonne nouvelle, cependant (mais je me demande finalement si les hautes sphères germanopratines n'accélèrent pas une déconsidération intellectuelle depuis longtemps entamée dans l'opinion publique en se faisant l'écho des inquiétudes que le moindre journaliste, la moindre blogeuse de gauche pointent du doigt depuis 6 mois), Glucksman et Finkielkraut se réveillent et critiquent désormais les agissements de l'omni-inconséquent. Le Flore, mes chéri(e)s, en est tout retourné ! C'est dire. Mais, somme toute, il n'est pas trop tard pour avoir raison...
Julie
Google, au boulot : Présidence de la République - Nicolas Sarkozy aime la force - Busch - Poutine - Khadafi - Glucksman - Finkielkraut