BOLUFER : L' INDECENCE IMMORALE DU PARVENU TRICHEUR
Bien sûr, il y eut le fils Juppé. Bien sûr, il y eut Gaymard. Ce dernier avait formulé des excuses assez dignes, penaud, très bêtement penaud, du temps où Chirac exerçait un mandat penaud. C'était le temps où la droite était maladroite. Maintenant que la droite est heureuse d'être à droite, des types comme Jean-Paul Bolufer se drape dans une abjecte mauvaise foi, pourtant pris la main dans le sac. Le bien nommé ex bras-droit de la Boutin incompétente qui règne sans régner au Ministère du Logement, à propos de son appartement à loyer modéré honteusement occupé depuis 1981 (cf. l'affaire révélée par Le Canard Enchaîné), ose réclamer une enquête de la chambre régionale des comptes, ose affirmer qu'il ne déménagera pas et ose dénoncer les "donneurs de leçons". Depuis ce matin, Fillon l'a obligé à démissionner, certes, mais ce con content d'être con en rajoute grave. Julie n'a qu'une conclusion (on va encore la traiter de romantique chafouine et colérique) : Quand Boutin se targuait d'avoir l'immense honneur de compter auprès d'elle un Consulteur auprès du Conseil pontifical pour la famille désigné par sa Sainteté le Pape Benoit XVI" (Bolufer), elle ne se doutait pas qu'il s'agissait d'un être profondément cynique, qu'il s'agissait d'un parvenu sans scrupule et sans foi. C'est abject, c'est bas, c'est à l'image de ce pouvoir qui préfére la com' à l'équité, qui préfére DisneyLand à la résolution des problèmes de l'extrême pauvreté. J'ai une nouvelle fois honte des signes que cette puissance d'état sans scrupule peut donner depuis 7 mois.
Julie
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