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coming ouSt
20 décembre 2007

BOLUFER : L' INDECENCE IMMORALE DU PARVENU TRICHEUR

Bien sûr, il y eut le fils Juppé. Bien sûr, il y eut Gaymard. Ce dernier avait formulé des excuses assez dignes, penaud, très bêtement penaud, du temps où Chirac exerçait un mandat penaud. C'était le temps où la droite était maladroite. Maintenant que la droite est heureuse d'être à droite, des types comme Jean-Paul Bolufer se drape dans une abjecte mauvaise foi, pourtant pris la main dans le sac. Le bien nommé ex bras-droit de la Boutin incompétente qui règne sans régner au Ministère du Logement, à propos de son appartement à loyer modéré honteusement occupé depuis 1981 (cf. l'affaire révélée par Le Canard Enchaîné), ose réclamer une enquête de la chambre régionale des comptes, ose affirmer qu'il ne déménagera pas et ose dénoncer les "donneurs de leçons". Depuis ce matin, Fillon l'a obligé à démissionner, certes, mais ce con content d'être con en rajoute grave. Julie n'a qu'une conclusion (on va encore la traiter de romantique chafouine et colérique) : Quand Boutin se targuait d'avoir l'immense honneur de compter auprès d'elle un Consulteur auprès du Conseil pontifical pour la famille  désigné par sa Sainteté le Pape Benoit XVI" (Bolufer), elle ne se doutait pas qu'il s'agissait d'un être profondément cynique, qu'il s'agissait d'un parvenu sans scrupule et sans foi. C'est abject, c'est bas, c'est à l'image de ce pouvoir qui préfére la com' à l'équité, qui préfére DisneyLand à la résolution des problèmes de l'extrême pauvreté. J'ai une nouvelle fois honte des signes que cette puissance d'état sans scrupule peut donner depuis 7 mois.

insolite_218 Julie

Google, au boulot : Politique - Ministère du Logement - Boutin - Affaire Bolufer - conseil pontifical - Canard Enchaîné

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Commentaires
O
Ça démontre toute l'hypocrisie du système. Sans doute C. Boutin connaissait les conditions de logement de son chef de cabinet avant. Et si tel était le cas, elle s'en lavait donc les mains. Aujourd'hui, elle pense se laver la conscience mais une chose est sûre, elle prend ses administrés pour des imbéciles. Sont-ils encore 53% à aimer ça ?
D
Je note que le nom de "Papa" (comme on l'appelle en Afrique) est souvent prononcé lorsqu'on évoque le système de privilèges mis en place, notamment par le biais d'organes plus ou moins satellites de la mairie de Paris, sous le règne de l'un de ses anciens maires … <br /> <br /> Mais, c'est sans doute une pure coïncidence.<br /> <br /> David
D
Julie redécouvre le monde. Julie ne vieillit jamais. Julie renaît tous les jours. Julie est belle dans chacune de ses éclosions. Elle resplendit dans chacune de ses colères. Julie me fait penser à ce petit personnage de dessin animé que j'ai vu dans mon enfance mais dont je ne parviens pas à retrouver le nom. La séquence, qui émerge difficilement de ma mémoire engourdie, démarrait ainsi : un gros œuf se craquelait d'abord, puis éclatait ensuite de manière assez violente, pour donner naissance à un petit dragon plein de vie qui sautillait sur lui-même et crachait du feu à la moindre contrariété. Le petit dragon partait aussitôt à la découverte de l'univers bizarre dans lequel la vie venait de le propulser. Ses yeux neufs s'arrêtaient sur la moindre incongruité qui le ravissait ou, au contraire, lui faisait vomir du feu. <br /> <br /> Aujourd'hui, Julie crache du feu en direction de l'immoralité, du cynisme, de l'hypocrisie et de la tartufferie. Ben oui Julie, le monde est aussi porteur de ces crasses. Et ceux qui prétendent briller le plus sous les oripeaux de la morale et de la religion sont souvent les plus crasseux.<br /> <br /> Malgré des apparences trompeuses, je ne raille pas Julie. Au contraire. Je l'applaudis. Car c'est dans sa capacité renouvelée à l'écoeurement, à la révolte contre l'hypocrisie, qu'un être démontre le mieux l'intégrité et l'endurance de sa propre vertu.<br /> <br /> Le romantisme va parfois au-delà de l'esthétisme. Hein, Julie ?<br /> <br /> David
J
Joli ! Bravo, Anita...
A
Contre le Waterloo du logement: <br /> <br /> Le centre du combat, point obscur où tressaille<br /> La mêlée, effroyable et vivante broussaille,<br /> Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.<br /> Soudain, joyeux, il dit : "Grouchy !" - C'était Bolucher"
coming ouSt
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