SARKOZY, CANCRE EN HISTOIRE

Bin oui, je parle encore de ce machin qui s'agite devant nous, qui parle et parle et parle. On espérait : ses amours le laisseraient-elles coi ? Que nenni ! Il parle et reparle et parle encore. Il fait ses voeux, il agite l'épaule, il s'embrouille et il dit n'importe quoi. Nous avons élu un George Bush costumé en Berlusconi, mais nous avons surtout l'impression d'avoir élu une bouche. Bref, il parle. Il dit des bêtises et personne ne les remarque tant il dit. Le blog Langue Sauce Piquante, déjà cité sur Coming ouSt, relève l'incurie d'une déclaration de Sarkozy lors de sa conférence de presse de janvier. A la question de Laurent Joffrin sur la visible dérive de la république vers une monarchie, le président, un peu déstabilisé, sourit bêtement et répond... qu'il a été élu. Langue Sauce Piquante s'amuse de ce manque flagrant de connaissance historique et conseille à l'omni-président de s'arrêter de s'agiter pour travailler un peu son histoire : "Qu’il sache pour sa gouverne que la monarchie n’est pas forcément héréditaire : elle peut aussi être élective. C’est d’ailleurs le cas des débuts de la monarchie française : le roi, élu par ses “pairs” (les barons) n’était que le “primus inter pares”, le “premier des pairs” (une définition un peu orwellienne, bien que latine). D’où l’histoire que nous avons apprise à l’école de ce comte indiscipliné qui, s’étant fait tancer d’importance par le roi élu Hugues Capet (”Qui t’a fait comte ?”), lui avait rétorqué : “Qui t’a fait roi ?” Avant d’accéder au trône de France par hérédité, le monarque ne fut d’abord que le roi des comtes".

Sarkozy, s'il a du mal à être le roi des comptes (nos porte-monnaie en savent quelque chose), devient de plus en plus, au fil du temps, le rois des contes, ceux que l'on raconte chez Disney. Sans culture, sans à propos, sans idées claires, sans délicatesse, il n'a de qualité que sa volonté. Mais la volonté d'un conteur, comme on sait, ne fait avancer que ceux qui croit aux contes. Sarkozy croit tellement, à l'image du cynique Patrick Lelay, que le cerveau du citoyen est disponible pour être diverti, pour qu'il soit préparé à tout gober, à tout acheter, à tout applaudir, qu'il en oublie de penser. A l'heure où le populiste mielleux des lettres, Daniel Pennac, fait à longueur d'antennes, l'éloge du cancre qu'il était, Julie se demande si la véritable grandeur d'une nation n'est pas de se choisir des élites cultivées. Certes, ça fait ringard d'appeler de ses voeux à la tête de l'état, des hommes responsables, qui savent hiérarchiser, écouter, mesurer les complexités et décider, mais Julie n'est pas à une contradiction près! En tout cas, le cancre Sarkozy, on l'a pour 5 ans !

 Julie

Google, au boulot : Présidence de la République - Conférence de presse - Nicolas Sarkozy - Cancre - Laurent Joffrin - Politique - Histoire - Monarchie élective - Patrick Lelay - Daniel Pennac - Qui t'a fait roi? - blog Langue Sauce Piquante

Comments

[Blairaude A]

Si il n'y avait qu'en histoire qu'il était nul mais il est nul c'est tout.